Le rôle des géants du web dans le réchauffement climatique

Le rôle des géants du web dans le réchauffement climatique
Par euronews
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Facebook, Google, Microsoft et Amazon... Des milliers d'employés de ces géants du numérique ont rejoint la manifestation mondiale pour le climat.

Facebook, Google, Microsoft et Amazon... Des milliers d'employés de ces géants du numérique ont rejoint la manifestation mondiale pour le climat.

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À trois jours du sommet de l'ONU, 1 500 salariés d'Amazon aux États-Unis avaient prévu de faire grève. Une première.

Des salariés qui dénoncent l'inaction de leur entreprise, récemment pointée du doigt par l'ONG Greenpeace pour son bilan d'émissions de gaz à effet de serre.

Devant la pression, le patron d'Amazon Jeff Bezos a réagi jeudi, en promettant d'atteindre avec 10 ans d'avance les engagements climatiques de l'accord de Paris.

Mais la coalition des salariés de la tech veut faire mieux, avec l'objectif d'atteindre zéro émissions carbone d'ici 2030, zéro contrats avec des compagnies dans le secteur des énergies fossiles et zéro soutien aux lobbies qui nient le réchauffement climatique.

Enfin, cette coalition souhaite apporter son soutien aux réfugiés climatiques. Elle dénonce aussi des actions "écolo" surtout destinées à soigner l'image des géants du web.

Un secteur à 2%

Pendant ce temps, ces derniers contribuent à hauteur de 2% aux émissions mondiales de carbone. Au même niveau que l’industrie aéronautique, selon un rapport de Global e-Sustainability Initiative (GeSI).

En 2017, les seules livraisons d'Amazon auraient généré l'émission de 19 millions de tonnes de CO2, selon les estimations d'une ONG environnementale américaine, « 350 Seattle ». En juin, l'entreprise de Jeff Bezos a annoncé l'expansion de son réseau de distribution Amazon Air, avec une flotte de 70 avions attendue d'ici 2021.

Sur leur site, la coalition des travailleurs du web assure que les géants du numérique accordent des licences en matière d’infrastructures, de ressources techniques et d'intelligence artificielle à des entreprises du secteur des énergies fossiles, en promettant de rendre leur extraction «plus efficace».

Respecter le climat, bon pour les affaires

Mais respecter le climat, ce serait aussi pour les affaires, déclare la Commission mondiale sur l'adaptation, un groupe de réflexion international co-présidé par Bill Gates et par la présidente de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva.

Selon son rapport, il faudrait investir **1 600 milliards d'euros dans le monde entre 2020 et 2030 **dans plusieurs domaines : les systèmes d'alerte, les infrastructures résistantes au climat, l'amélioration de l'agriculture dans les zones arides, ou encore la protection des mangroves.

Tout cela pourrait générer un bénéfice net total de 6 500 milliards d'euros.

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