Extrême droite et populistes européens se retrouvent à Rome

Extrême droite et populistes européens se retrouvent à Rome
Par Giorgia OrlandiMaxime Biosse Duplan
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A l'appel du parti Fratelli d'Italia, les Frères de l'Italie, plusieurs responsables politiques, dont le Hongrois Viktor orban, se sont retrouvés ce samedi sur l'île Tibérine dans la capitale italienne.

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Une conférence pour l'extrême droite en Italie, à Rome. A l'appel du parti Fratelli d'Italia, les Frères de l'Italie, et de sa présidente Georgia Meloni, arrivée en compagnie du Premier ministre Giuseppe Conte, plusieurs responsables politiques, dont le Hongrois Viktor orban, se sont retrouvés ce samedi sur l'île Tibérine dans la capitale italienne.

Hermann Hertsch, du parti Vox (Espagne) : La droite a vraiment la possibilité pendant ces cinq prochaines années de parlement européen de changer réellement l'équilibre du pouvoir que nous connaissons aujourd'hui (...) Quelqu'un en Allemagne devra prendre la décision dans les prochaines années si la CDU veut toujours être dans un gouvernement de gauche ou si elle veut vraiment faire un gouvernement conservateur avec l'AFD à droite. Je veux dire que ce genre de décision devra être prise."

En plus du Premier ministre hongrois cette année, un autre invité de marque, l'Italien Antonio Tajani, de Forza Italia et ancien président du parlement européen : "L'immigration est un problème qui doit être résolu au niveau européen. Ce n'est pas un problème national, ce n'est même pas une question de ports ouverts, de ports fermés, de bateaux d'ONG... Soit il y a une stratégie à long terme soit nous risquons vraiment de continuer à être une passoire... même avec des ports fermés les petits bateaux continuent d'arriver avec beaucoup d'immigrés clandestins, alors..."

Giorgia orlandi, à Rome : "Un événement qui en est à sa 22e édition et qui accueillait pour la première fois un chef d'Etat étranger. Après avoir ignoré l'invitation de Matteo Salvini, il a accepté la demande de la cheffe des Frères d'Italie il y a quelques mois. C'est un moyen de faire revivre la droite mais aussi de la présenter unie. Et si en Italie le front de l'opposition est compact contre le gouvernement jaune-rouge, en Europe des divisions subsistent : non seulement la Ligue et les Frères d'Italie appartiennent à différents groupes mais même Victor Orban lui-même, symbole de la souveraineté, préfère pour le moment rester dans le Parti Populaire Européen et garder son équilibre".

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