Lula : "On m'a arrêté pour m'empêcher d'être candidat"

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Par euronews
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L'ex-président brésilien refuse de demander le régime semi-ouvert de détention. Il espère être innocenté lors d'un "procès équitable".

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Depuis avril 2018, Lula Inacio da Silva purge sa condamnation pour des faits de corruption. L'ancien président brésilien n'a cessé de clamer son innocence et de dénoncer un procès politique. C'est ce qu'il a répété depuis les locaux de la police fédérale de Curitiba aux journalistes de la chaîne portugaise RTP.

"On m'a arrêté pour m'empêcher d'être candidat à la présidence de la République", insiste d’entrée Lula da Silva, dont le protégé, Fernando Haddad (PT), a perdu au second tour face au candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Cette année, l'icône de la gauche brésilienne a vu sa peine réduite de 12 ans à un peu moins de 9 ans et pourrait bénéficier d’un régime semi-ouvert de détention. Mais ce dernier refuse de demander une remise de peine, souhaitant être innocenté.

"_Dieu sait que je suis innocent, je sais que je suis innocent, le ministre Moro sait que je suis innocent, le procureur Dallagnol le sait et le juge du tribunal fédéral de Rio Grande do Sul sait aussi que je suis innocent. Je ne demande aucune faveur. Je dis simplement ceci : 'Je veux un procès équitable !'"; lance-t-il le regard noir. _

L’ancien syndicaliste de la métallurgie à la voix rocailleuse s'en est ensuite pris au président brésilien, un homme "pas préparé".

"Il pense qu'il est beau d'être méchant, d'offenser les gens. Il pense qu'il est beau d'offenser le président français, qu'il est beau d'offenser le président de l'Argentine, qu'il est beau d’interférer dans les élections d'autres pays. Il a réponse à tout, sauf quand il s'agit de son propre pays", estime Lula.

Évoquant les récents incendies et la déforestation en Amazonie, Lula da Silva a enfin regretté le manque de coopération internationale tout en rappelant que la forêt "appartient au Brésil et suscite l'intérêt du monde entier".

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