BCE : Draghi, c'est fini !

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Par Euronews
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L'Italien Mario Draghi, à la tête de la Banque centrale européenne depuis huit ans, laisse la place à la Française Christine Lagarde.

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Une nouvelle ère s'ouvre à la Banque centrale européenne. Une BCE sans Mario Draghi. L'Italien a fait ses adieux à l'institution francfortoise. C'est la Française Christine Lagarde qui lui succède. Emmanuel Macron était présent, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel qui lui a rendu hommage. "Je me souviens de juillet 2012, a-t-elle rappelé. "Au cours de notre mandat, la BCE est prête à faire tout ce qu'il faut pour préserver l'euro." C'est peut-être l'une de vos phrases les plus célèbres que l'on retiendra de votre présidence."

Mario Draghi transmet à Christine Lagarde une institution divisée. Mais Emmanuel Macron s'est voulu positif. "Whatever it takes. Trois mots. Trois qui décrétaient avec autant de force que de simplicité l'irréversibilité de l'euro face à des marchés que l'on croyait incontrôlables" a déclaré le président français.

Première femme à présider la BCE, Christine Lagarde souhaite dépoussiérer son jargon et mettre l'accent sur l'égalité des sexes et l'action pour le climat. "Pour quiconque vous connaît, Mario, je pense qu'il est clair que tout ce qui sous-tend votre action est un engagement authentique pour les Européens" a dit l'impétrante.

Mario Draghi a profité de cette cérémonie pour livrer un fort plaidoyer pro-européen. "Notre travail commun nous permet de protéger nos intérêts dans l'économie globalisée, de résister à la pression des puissances étrangères, d'inflluencer les règles mondiales, de refléter nos normes. Dans un monde globalisé, la souveraineté partagée est une manière de regagner notre souveraineté."

Christine Lagarde devrait pouvoir jouer de sa proximité avec Angela Merkel qu'elle dépeint comme une "amie chère". L'ancienne directrice générale du FMI a déjà annoncé qu'elle va se mettre à apprendre l'allemand.

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