Irak : de nouvelles victimes un mois après le début du mouvement de contestation

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Par Euronews avec AFP
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Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur les manifestants ce lundi à Bagdad et la veille à Kerbala

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Une mobilisation tenace et de nouvelles victimes en Irak… À Bagdad comme dans le sud du pays, les manifestants continuent de bloquer routes et administrations plus d'un mois après le début du mouvement.

Dimanche soir, dans la ville de Kerbala, au moins quatre personnes ont été tuées par les forces de l'ordre alors que les protestataires tentaient d'incendier le consulat iranien, l'Iran étant perçu comme l'architecte d'un système politique corrompu et incompétent.

« Nous sommes venus ici pour nous révolter et manifester devant le consulat iranien, s'est écrié un manifestant. Nous sommes venus pour retirer le drapeau iranien et le remplacer par le drapeau irakien. L'Iran et les partis irakiens affiliés à l'Iran nous font du tort. Nous ne laisserons pas les Iraniens rester à Kerbala. »

Ce lundi, les forces de sécurité irakiennes ont de nouveau tiré à balles réelles sur les manifestants, cette fois dans la capitale, faisant au moins cinq morts.

Dans un pays à la pauvreté endémique, où l'accès à l'eau, l'électricité, les soins et l'éducation est très limité, les Irakiens qui occupent les rues réclament le renouvellement de la classe politique qu'ils disent inféodée au voisin iranien. Et les promesses d'élections anticipées et de réformes du gouvernement n'y font rien.

Depuis la première vague de contestation début octobre, près de 260 personnes auraient perdu la vie.

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