Une année de rugby, de football et de cyclisme avec beaucoup de drame, de passion et d'excitation.
PUBLICITÉDe la passion, du suspense, du spectacle. En 2019, tous les ingrédients étaient réunis pour un millésime exceptionnel. Retour sur douze mois d'exploits et de performances.
Les Springboks sur le toit du monde ovale
Dans le sillage de Siya Kolisi, premier noir capitaine des Springboks en 128 ans d'histoire, l'Afrique du Sud a remporté sa troisième coupe du monde de rugby en novembre. Une victoire 32-12 sur le favori anglais.
Surclassés par les All Blacks lors de leur entrée dans le tournoi, les Boks sont devenus les premiers champions du monde à perdre un match de poule avant de soulever la Web Ellis Cup.
Un trophée que l'Afrique du Sud s'habitue à ramener à Johannesbourg avec une régularité implacable. Chaque 12 ans, après les sacres de 1995 et 2007.
La planète ronde, Morgan de foot féminin
Un peu plus tôt dans l'été, ce sont les footballeuses américaines qui sont rentrées au pays auréolées d'un titre mondial. Pour Alex Morgan et ses coéquipières, c'est une quatrième couronne.
Cette coupe du monde féminine, disputée en France aura battu des records historiques. L'engouement pour la compétition aura été énorme à l'image des chiffres avancés par la FIFA et le cap franchi du milliard de téléspectateurs cumulés sur l'ensemble du mois de compétition.
Le parcours aura été parfait pour la Team USA, 13-0 pour une mise en jambe contre la Thaïlande avant des victoires probantes sur l'Espagne, la France et l'Angleterre et un final en apothéose contre les Pays-Bas, à Lyon.
Parité, tolérance, politique...A l'image de leur Ballon d'or Megan Rapinoe, les Américaines ont profité de leur épopée pour faire passer de nombreux messages et donner au football féminin des lettres de noblesse qui, jusque là, se refusaient à lui.
Cette année, les quadruples championnes du monde ont attaqué leur propre fédération à qui elles reprochent une différence de traitement avec leurs homologues masculins.
Un juge a fixé la date du procès au 5 mai prochain, moins de trois mois avant le début des Jeux Olympiques d'été à Tokyo.
A l'orée d'une nouvelle décennie, déjà de nouvelles stars
2019 restera également l'année de l'éclosion d'un nouveau talent : Egan Bernal. Le prodige colombien était programmé pour briller sur un vélo mais personne ne le voyait remporter si vite le Tour de France. A 22 ans, il est le plus jeune vainqueur de la Grande Boucle de l'ère moderne.
Il s'impose sur les Champs-Elysées à l'issue d'un des Tours les plus serrés de l'histoire avec quelques étapes de haute-montagne d'anthologie.