Nouvelles violences en Irak après l'assassinat d'un activiste

Nouvelles violences en Irak après l'assassinat d'un activiste
Tous droits réservés أ بNasser Nasser
Par euronews avec AFP-AP
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La mort du militant Thaër al-Tayeb et la tentative d'assassinat du satiriste Aws Fadhil attise la colère des manifestants engagés depuis trois mois dans un violent mouvement de contestation populaire.

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Des centaines d’Irakiens en colère ont formé ce mercredi une procession funéraire autour du cercueil de Thaër al-Tayeb, ce militant tué dans un attentat dans la ville de Diwaniya. La veille, l'annonce de la mort de l’activiste avait engendré le chaos, entre bâtiments brûlés, jets de pierre et affrontements avec les forces de sécurité. Mais c'est l'Irak tout entier qui est confronté à une nouvelle montée en puissance du mouvement populaire qui secoue le pays depuis le mois d’octobre. Il a déjà fait près de 500 morts et 15 000 blessés. Les Irakiens exigent le départ de l'élite politique.

"Le Premier ministre doit être issu du peuple irakien. Le peuple irakien est le plus grand bloc au parlement. De la place Tahrir à Kerbala en passant par Najaf, le peuple irakien est le plus grand bloc. Ce ne sont pas al-Maliki ou Hadi al-Amiri ou Qais al- Khazali qui, eux, sont du côté des Iraniens et suivent Téhéran", dit un manifestant.

Depuis le début de la vague de contestations, plusieurs manifestants auraient fait l'objet d’assassinats, d’enlèvements et de tortures dans des lieux secrets. Les militants accusent des factions chiites proches de l'Iran d'être à l'origine de ces attaques. Dernière en date, la tentative d’assassinat d’un satiriste mardi soir.

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