Sept individus soupçonné d'avoir aidé l'ex-patron de Renault-Nissan à transiter par Istanbul pour gagner le Liban ont été déférés devant la justice turque.
Sept individus suspectés d'avoir prêté main forte à Carlos Ghosn pour l'aider à rejoindre le Liban via Istanbul ont été déférés devant un tribunal ce vendredi. Ils avaient été arrêtés jeudi à Istanbul. La compagnie aérienne turque MNG a dénoncé l'utilisation illégale de deux de ses appareils et a déclaré avoir porté plainte. La compagnie a ouvert une enquête interne et dit coopérer avec les autorités turques.
Aujourd'hui à Beyrouth en un lieu tenu secret, l'ancien patron de Renault-Nissan a quitté lundi son domicile tokyoïte où il était assigné à résidence. Les images de vidéo surveillance ont révélé qu'il avait quitté son logement seul, sans présence suspecte à ses côtés.
Son avocat François Zimeray témoigne de sa combativité. "Je crois qu'il est impatient de s'expliquer lui-même en toute transparence et de répondre à toutes les questions qui pourront lui être posée."
Carlos Ghosn donnera mercredi une conférence de presse très attendue à laquelle tous les médias ne sont pas invités. Sans doute convaincu lui-même que la réalité dépasse la fiction, il aurait même signé il y a quelques mois une exclusivité avec la plateforme Netflix, selon le quotidien Le Monde.