Le chef de la diplomatie européenne et plusieurs dirigeants appellent à éviter l'embrasement armé
Comment empêcher l'embrasement armé après l'assassinat de Qassem Soleimani ? La question hante les chancelleries européennes et ce dimanche, celui qui incarne la diplomatie des 28 a appelé à la désescalade au Moyen-Orient. Le Haut représentant Josep Borrell a annoncé sur Twitter avoir discuté avec le ministre iranien des Affaires étrangères. Il a invité Javad Zarif à venir à Bruxelles pour évoquer la situation et tenter de sauver l'accord sur le nucléaire iranien alors même que l'Iran annonçait s'affranchir de toute limite sur le nombre de ses centrifugeuses.
Autre appel à éviter l'escalade, celui du chef de la diplomatie britannique.
« Une guerre n'est dans l'intérêt de personne, a martelé Dominic Raab. Seuls Daech et les terroristes pourraient en tirer profit, en exploitant le vide ainsi créé. Nous allons donc travailler très dur via les réseaux diplomatiques, avec tous nos partenaires - aux États-Unis, en Europe et dans la région - pour faire passer haut et fort notre message. »
Les Britanniques s'inquiètent notamment pour la sécurité de leurs navires commerciaux transitant par le détroit d'Ormuz car en juillet dernier un pétrolier naviguant sous pavillon britannique avait été arraisonné par l'Iran. Tout comme Londres et Bruxelles, Paris a aussi dit vouloir travailler « à l'apaisement des tensions ».