Pour l'instant, il s'agit du seul pays européen où des cas ont été confirmés.
L'Europe se prépare à affronter le coronavirus chinois.
En France, les trois personnes hospitalisées à Paris et Bordeaux restent les seuls cas confirmés sur le territoire européen, alors que cinq autres patients sont en attente de résultats dans l'hexagone.
A l'issue d'une réunion ce dimanche, le gouvernement français a annoncé le rapatriement de ses ressortissants de la ville chinoise de Wuhan, en milieu de semaine prochaine, qui se fera avec l'accord de Pékin et sous surveillance médicale.
Le gouvernement français, qui devait se réunir ce dimanche, étudie un éventuel rapatriement de centaines de ses ressortissants de Wuhan, foyer de l'épidémie placé en quarantaine.
"Il y a un suivi personnalisé des personnes qui rentrent de Chine et qui ont aujourd'hui des symptômes", a déclaré la ministre française de la santé Agnès Buzyn. "Les recommandations leur sont données de façon personnalisée. Mais pour la population générale, il n'y a aucune indication à porter un masque aujourd'hui".
Les cas suspects recensés au Royaume-Uni et en Pologne se sont avérés négatifs.
Mais si la Russie et la Chine ont mis en place des portiques thermiques dans les gares et les aéroports, les passagers qui débarquent en France ne subissent pas ce type de contrôle.
Le coronavirus semble "très contagieux mais moins grave" que prévu, selon le ministère français de la santé. Face au risque d'épidémie, les festivités du Nouvel an chinois ont été annulées dans certaines villes européennes comme à Paris, Bordeaux, Milan, ou encore Rome, mais pas à Madrid.