Alignement ou non des normes, dossier épineux de la pêche ; les négociations entre l'UE et le Royaume-Uni s'annoncent ardues.
Les jeux sont ouverts et la négociation s'annonce rude entre Européens et Britanniques. Trois jours après le Brexit, chaque camp a fait connaître ses lignes rouges pour le futur accord de libre-échange. Côté européen, on propose zéro droit de douane et zéro quota, mais pas sans contrepartie.
Bruxelles espère notamment maintenir l'accès aux eaux britanniques pour les pêcheurs des États-membres. L'UE insiste aussi sur le respect des normes européennes par Londres mais Boris Johnson veut garder les coudées franches.
Ce n'est que début mars que les nouveaux divorcés rentreront dans le vif de la négociation. Ils auront alors 10 mois pour s'entendre, jusqu'à l'expiration de la période de transition. Si les Européens attendent du Royaume-Uni qu'il reste en phase avec leurs normes, c'est pour éviter toute concurrence déloyale.