À son arrivée à l'aéroport après une tournée à l'étranger, il était attendu par ses sympathisants et ses détracteurs. Il a de nouveau appelé à la mobilisation.
Une arrivée mouvementée pour un leader adulé par les uns, honnis par les autres… Juan Guaido est rentré au Venezuela après une tournée de 23 jours à l'étranger, notamment chez son allié Donald Trump et en Europe. Après avoir atterri à l'aéroport de Caracas, l'homme qui entend renverser le chaviste Nicolas Maduro et qu'une soixantaine de pays reconnaissent en tant que président par intérim, a passé les contrôles entouré d'une nuée de partisans.
Accueilli sous les vivats et les huées
Les sympathisants de l'opposant vénézuélien n'étaient pas les seuls à l'attendre à l'aéroport. Des manifestants pro-Maduro l'ont pris à partie et molesté sous l’œil imperturbable des forces de sécurité. Parmi eux, des employés de la compagnie aérienne nationale Conviasa, visée par des sanctions américaines.
Un peu plus tard, Juan Guaido lançait un nouvel appel à la mobilisation.
« Aujourd'hui plus que jamais, on ne peut pas se laisser terrasser, s'habituer à la dictature, a-t-il déclaré. Aujourd'hui plus que jamais, les syndicats doivent descendre dans la rue pour leurs revendications, les infirmières pour leurs salaires et les étudiants pour leur avenir... Aujourd'hui plus que jamais, à chaque pas, nous devons nous faire entendre. »*
Bien qu'il ait pour la seconde fois bravé l'interdiction de sortie du territoire, Guaido n'a pas été inquiété par les autorités. En revanche, son oncle qui l'accompagnait dans sa tournée a été retenu par les services douaniers de l'aéroport et le camp Guaido dit être sans nouvelles de lui.