En Syrie, le football dribble les préjugés

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Par Pierre Michaud
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Samar Cheikh Bakir et son équipe d'Amouda sont les premières championnes de Syrie de football. L'aboutissement de longues années de souffrances physiques et de harcèlement moral.

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Samar a tout juste 20 ans, elle est Kurde syrienne. Elle mène son propre combat pour pouvoir vivre sa passion, le football, au sein d'une société syrienne ultra-conservatrce. Elle, comme ses coéquipières qui échangent des passes sur le terrain couvert d'Amouda, dans le nord-est du pays, subissent depuis des années les quolibets des passants, des voisins et même de leurs propres familles.
Le foot, c'est pour les garçons ont-elles toujours entendu.

"Plus une fille grandit, plus le nombre de personnes qui lui dit d'abandonner le foot augmente. Cela est lié à notre société. Cela m'a poussé à abandonner le foot un moment et puis j'ai décidé de revenir encore plus déterminée"
Samar Cheikh Bakir
Meilleur buteuse du championnat syrien

Pour Samar et ses coéquipières, la récompense de tant d'abnégation est finalement venue. Au début du mois, l'équipe a remporté le tout premier championnat féminin de Syrie, Samar a été sacrée meilleure buteuse.

A leur retour à Amouda, des centaines de personnes étaient présentes pour les accueillir. Les réjouissances se sont poursuivies jusqu'au petit matin.

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