Post-Brexit, Londres se dirige vers une immigration choisie avec système du visa à points

Post-Brexit, Londres se dirige vers une immigration choisie avec système du visa à points
Tous droits réservés Copyright 2020 The Associated Press. All rights reservedAlberto Pezzali
Tous droits réservés Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le Royaume-Uni post-Brexit se dirige vers une immigration choisie avec un système de visa à points pour attirer les compétences au détriment des travailleurs peu qualifiés

PUBLICITÉ

Le gouvernement britannique engage le Royaume vers une immigration choisie : dans l'ère post-Brexit, il faudra parler anglais et être au moins détenteur du baccalauréat, ou équivalent, pour espérer obtenir un visa de travail en Grande-Bretagne.

Le nouveau système devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2021, à l'issue de la période de transition qui a débuté après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Le ministère de l'Intérieur britannique a mis en ligne sur son site les nouvelles règles qui instaurent un système de visa à points.

Tout étranger souhaitant venir travailler au Royaume-Uni devra cumuler un minimum de 70 points : un niveau d'anglais suffisant apportera 20 points, autant pour ceux qui font preuve de "compétences" spéciales et encore 20 points si le contrat de travail promis est au moins égale à 30.820 euros annuels.

Le Home office estime que plus des deux tiers de la main d'œuvre européenne actuelle ne répond pas à ces nouvelles exigences.

Priti Patel est la ministre britannique de l'Intérieur : "Il s'agit donc d'un système d'immigration unifié, qui ne fait aucune discrimination selon votre origine. Il s'agit avant tout des compétences que vous pouvez apporter au Royaume-Uni. Les chiffres vont donc baisser et c'est le but de ce système".

Ces nouvelles mesures ne concernent pas les quelques 3,2 millions de ressortissants de l'Union européenne qui ont demandé à résider en Grande-Bretagne avant l'issue du Brexit.

Par ailleurs, les citoyens européens n'auront pas besoin de visa britannique pour des séjours de moins de six mois.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Macédoine du Nord : pour Orhid, objectif sauvetage du statut de l'UNESCO

Irlande du Nord : après deux ans de tumultes, le parlement va reprendre du service

Irlande du Nord : vers une levée du blocage des institutions