Les adeptes des religions afro-brésiliennes sont souvent victimes de violences verbales ou de discriminations. Ils profitent du carnaval de Rio pour montrer au monde l'étendu de leur savoir-faire.
Certaines des meilleures écoles de samba du Brésil se produisent, pour une deuxième soirée consécutive, lundi, au Sambordome Marquês-de-Sapucaí à Rio de Janeiro. Dans un pays dirigé depuis un an par Jair Bolsonaro, président d'extrême droite, la tolérance est le maître-mot du carnaval de Rio, édition 2020.
En raison de leurs croyances, les quelque 600 000 adeptes des religions afro-brésiliennes sont souvent victimes de violences verbales, de discriminations, d’expulsions forcées. Ils font également face à la destruction de certains de leurs temples.
Le candomblé est une religion introduite au Brésil au XIXe siècle par des esclaves africains. Comme beaucoup d'autres, elle est à l'origine de la création des écoles de samba de Rio de Janeiro.
Durant le carnaval, chaque école est jugée sur 10 catégories, de la qualité des batteurs à la beauté de ses costumes. L'occasion pour montrer au monde entier ce qu'ils ont à offrir.
Le plus grand carnaval du monde se termine officiellement le mercredi des Cendres, date marquant le début du carême.