Paris : le tourisme, victime du coronavirus

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Par Euronews
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L'hôtellerie est sévèrement touchée, tout comme le spectacle vivant.

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Le coronavirus grippe le tourisme d'un bout à l'autre de la planète. Dans l'ensemble de l'hexagone, comme à Paris, les rues se sont presque vidées de leurs visiteurs habituels.

Un coup dur qui pourrait coûter plusieurs milliards d'euros à un secteur-clé de l'économie française.

Dans cet hôtel de la capitale, les clients se font rares et l'horizon ne semble pas près de s'éclaircir : 

"C'est très massif", explique Lucas Fossiez, directeur du Grand Hôtel Malher à Paris_. "On est dans un quartier où les Américains aiment bien venir et ces clients sont assez sensibles aux impacts de ce genre d'événement. Pendant les grèves, les gilets jaunes, on a eu les mêmes choses, et là, c'est un événement un peu différent, mais qui aussi leur fait peur. Du coup, on a beaucoup d'annulations."_

"Trois chambres sur 28 sont occupées, c'est-à-dire qu'on est à 10 % d'occupation. D'habitude, on est dans des taux autour de 80 % à cette période-là, qui n'est pas mauvaise. En janvier et février, ce n'est pas aussi bien et d'habitude, ça redémarre bien en mars. Donc là, ça s'écroule pas mal, on est super inquiet pour la suite".

Les concerts de Madonna ont été annulés, et il faudra patienter avant d'assister à nouveau aux représentations de l'Opéra de Paris. De nombreuses salles ont dû annuler leur programme, ou revoir leur jauge à la baisse, depuis l'interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes décidée ce dimanche.

À l'entrée des musées, les files d'attente ont elles aussi disparu. Le Louvre limite sa fréquentation et autorise seulement l'accès aux visiteurs qui ont acheté leurs billets sur Internet, ou qui sont munis d'une entrée gratuite. Une bonne nouvelle pour certains, comme cette touriste ukrainienne relatant qu'il est "plus facile de se déplacer" et qu'il est possible de "se rendre dans des endroits touristiques, par exemple à la tour Eiffel, sans que ce soit la bousculade".

D'après une étude de l'assureur Euler Hermes, cette épidémie pourrait coûter près de 290 millions d'euros par semaine à l'économie française.

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