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Satellites, vol habité et sonde Hope : les ambitions spatiales émiraties

Satellites, vol habité et sonde Hope : les ambitions spatiales émiraties
Tous droits réservés  euronews   -   Credit: Dubai Tourism

Le programme spatial des Emirats arabes unis a été très dense ces dernières années. Le pays a développé et lancé une série de satellites et l'an dernier, Hazza Al Mansouri a été le premier Émirati à rejoindre la Station spatiale internationale.

À présent, les Emirats ont le regard rivé sur Mars. Et l'aboutissement de tous leurs efforts, c'est la sonde Hope que nous avons pu découvrir en salle blanche. L'engin est destiné à être placé en orbite autour de la planète rouge.

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Connaissances du changement climatique

"La mission Mars des Émirats fournira des données sur une année entière de toute la surface de Mars," souligne Sarah Al Amiri, ministre d'État pour les sciences de pointe des Émirats. "C'est important parce que le changement climatique est l'un des facteurs qui a transformé Mars : en comprenant mieux la dynamique des phénomènes météorologiques et l'évolution de l'atmosphère martienne, on obtiendra des informations sur ce qui est arrivé à cette planète, pourquoi elle a aujourd'hui de telles caractéristiques," poursuit-elle. "Et cela nous permettra même de mieux comprendre le changement climatique sur Terre," affirme-t-elle avant d'ajouter : "Donc, éventuellement, quand nous enverrons des hommes sur Mars, nous saurons mieux à quoi nous attendre."

Retombées économiques

Mais rejoindre Mars fera aussi la différence pour les Émirats sur Terre.

"Le gouvernement émirati voulait faire évoluer notre écosystème en construisant une économie créative, compétitive, innovante et fondée sur la connaissance et il voit dans le domaine spatial, un moyen d'y parvenir," explique Omran Sharaf, responsable du projet sur la mission Mars des Émirats. "Cette mission Mars des Émirats est le catalyseur de cette vaste transformation," assure-t-il. 

Les instruments qui collecteront ces nouvelles données sur Mars comporteront un spectromètre infrarouge qui étudiera la basse atmosphère, un outil qui prendra des images haute résolution pour analyser les rayons ultraviolets dans la basse atmosphère et un spectromètre ultraviolet qui observera la vitesse à laquelle l'hydrogène et l'oxygène s'échappent de l'atmosphère supérieure.

"Cela s'inscrit dans une démarche qui vise à relever nos défis nationaux en termes de ressources en eau, alimentation et énergie et il s'agit de générer des connaissances qui aideront l'humanité," indique Omran Sharaf.

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Le ministre d'État Sarah Al Amiri renchérit : "Nous travaillons à la finalisation de toutes les procédures de test pour nous assurer que la sonde soit opérationnelle quelle que soit la situation à laquelle elle sera confrontée. En mai prochain, nous l'acheminerons vers le site de lancement au Japon," précise-t-elle. 

L'étape cruciale de la mise en orbite de Hope

Nous entrons dans la salle blanche pour voir cette sonde de plus près. "Nous avons au total, trois antennes à faible gain et une antenne à gain élevé : c'est celle qui sera principalement utilisée quand la sonde sera loin de la Terre et que nous essaierons d'entrer en contact avec elle," nous montre Mohsen Alawadhi, ingénieur systèmes de mission au Mohammed Bin Rashid Space Centre (MBRSC).

"Nous avons quatre panneaux solaires qui représentent la première source d'énergie de la sonde ; il y a aussi une batterie qui l'alimentera dans les cas où il n'y a pas de soleil par exemple et en bas, nous avons deux suiveurs stellaires qui nous indiqueront où se trouve la sonde," indique-t-il.

Sept mois après son futur lancement, sa mise en orbite autour de Mars représentera une autre étape cruciale. "La sonde se trouvera à distance de Mars, elle inversera ses propulseurs et elle freinera : si elle va trop vite ou trop lentement, elle ratera l'insertion sur l'orbite ; si elle n'est pas au bon endroit, elle risque de se crasher sur Mars," déclare Mohsen Alawadhi. 

"Donc, c'est une manœuvre vraiment critique et c'est pour cela que la moitié du carburant que nous avons sera utilisé pendant cette phase," dit-il. "Il faut entre douze minutes et près d'une demi-heure pour communiquer avec la sonde ; donc, on ne la pilote pas, on ne peut que la programmer d'une certaine manière et elle saura de manière autonome ce qu'elle doit faire et on ne peut qu'espérer qu'elle fasse bien ce qu'elle est censée faire," souligne-t-il. 

Sarah Al Amiri ajoute : "C'est au -delà de tout ce sur quoi nous aurions pu rêver de travailler. C'est le compte-rebours final : nous allons procéder au lancement en juillet ; il y a les défis à relever pour la mise en orbite autour de Mars et ce côté passionnant de faire de nouvelles découvertes, de générer de nouvelles données scientifiques," insiste-t-elle.

Cette équipe émiratie n'est peut-être qu'à quelques mois de réaliser son rêve spatial.