Porto, capitale du film d'horreur

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Le festival "Fantasporto" célébrait cette année sa 40ème édition.

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La ville de Porto est entrée dans la quatrième dimension, le temps d'un festival qui s'est achevé ce week-end.

Une parenthèse cinéphile "made in Portugal", consacrée au fantastique, mais pas seulement. Une 40e édition pour "Fantasporto", qui depuis ses débuts n'a jamais fait l'impasse sur les premiers films, débuts d'une carrière oscarisée pour plusieurs réalisateurs.

"Ce festival représente beaucoup d'amour pour le cinéma, beaucoup de persévérance, et beaucoup de résistance", note Beatriz Pacheco Pereira, directrice du festival "Fantasporto". "Être encore là depuis toutes ces années, c'est un petit miracle au Portugal".

"Ghost Master", de Paul Young, remporte le prix du meilleur film fantastique cette année. Un film dans la tradition des meurtriers psychopathes, chers au festival, avec une bonne dose d'absurde. 

Et Julian Richards s'est vu récompensé pour l'ensemble de sa carrière. Le réalisateur et producteur britannique, habitué du festival, a aussi fondé Jinga Films, le premier distributeur uniquement dédié aux films d'horreur.

Le festival a également accueilli une légende vivante du film d'horreur, le cinéaste italien Ruggero Deodato, qui a signé un film devenu culte, autant que controversé : "Cannibal Holocaust".

"Bien avant l'existence d'Internet, un bruit s'est répandu comme une traînée de poudre", relate Ruggero Deodato_, "en laissant croire que j'avais vraiment tué des gens. Lors d'un procès, devant un tribunal de Milan, un juge m'a demandé si j'avais tué des acteurs. Bien sûr, je n'avais tué personne. J'ai donc appelé l'un des acteurs, qui est italien, et je lui ai demandé de venir à Milan pour prouver qu'il était bien en vie"._

"Deathcember" a été la petite pépite de cette 40e édition, un calendrier de l'avent de 24 court-métrages qui rivalisent d'hémoglobine et de rebondissements pour les amateurs du genre.

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