Mutualisation des dettes : Merkel opposée aux coronabonds

Mutualisation des dettes : Merkel opposée aux coronabonds
Tous droits réservés AFP
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'Europe est divisée sur la façon de relancer l'économie. Comme lors de la crise financière de 2009, les divergences portent sur l'idée d'une mutualisation des dettes nationales ou "coronabonds", souhaités par des pays du sud.

PUBLICITÉ

L'Europe est divisée sur la façon de relancer l'économie. Comme lors de la crise financière de 2009, les divergences portent sur l'idée d'une mutualisation des dettes nationales ou "coronabonds", souhaités par des pays du sud. Mais les pays du nord, l'Allemagne en tête, ont accueilli très froidement cette proposition. La chancelière Merkel s'est justifiée devant le Bundestag :

"Supposons que soient venus le temps et la volonté politique de mutualiser la dette, alors tous les Parlements nationaux dans l'Union européenne et le Bundestag allemand devraient modifier les traités européens, afin qu'une partie de la loi budgétaire soit transférée au niveau européen et contrôlée démocratiquement. Ce serait un processus long et difficile, qui ne pourrait pas apporter une aide directe dans la situation actuelle, or il s'agit aujourd'hui d'aider rapidement et de disposer rapidement d'outils qui peuvent atténuer les conséquences de la crise."

L'Allemagne promet en revanche de contribuer au fonds de solidarité pour relancer l'économie, un plan de relance qui devrait atteindre plusieurs centaines de milliards d'euros. Angela Merkel a promis des "contributions beaucoup plus importantes" de son pays au budget de l'UE, sur "une période limitée".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

"L'intégration européenne doit se poursuivre", selon le vice-chancelier allemand Robert Habeck

Allemagne : au Mémorial de Buchenwald, les actes antisémites se multiplient

Guerre en Ukraine : Kyiv a plus que jamais besoin du soutien de l'Allemagne