Comme l'ensemble du secteur, le groupe britannique BP est touché de plein fouet par la déroute du marché pétrolier en pleine pandémie de coronavirus.
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé une lourde perte nette de 4,4 milliards de dollars au premier trimestre 2020. Comme l'ensemble du secteur, il est touché de plein fouet par la déroute d'un marché pétrolier frappé par les conséquences de la pandémie de coronavirus.
Le groupe explique que la très forte baisse de la demande, du fait des confinements de population et des restrictions de déplacements, entraîne une saturation des capacités de stockage, ce qui pèse lourdement sur les prix.
Le cours du baril de référence aux Etats-Unis est d'ailleurs encore en recul ce mardi, après une chute de 25% la veille. Il a été secoué par le désengagement d'un important fonds américain.
A ce jour, le prix du baril américain pour les ventes de juin tourne autour de 10 dollars. Celui du baril de Brent de la Mer du Nord, toujours pour juin, est aussi en baisse, et tourne autour de 19 dollars.