Coronavirus : le secteur aérien en difficulté, les compagnies prévoient de supprimer des emplois

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British Airways prévoit de supprimer 12 000 emplois, soit près d'un tiers de ses effectifs. Dans le même temps les compagnies aériennes réfléchissent à la manière de relancer l'activité.

British Airways prévoit de supprimer 12 000 emplois, soit près d'un tiers de ses effectifs. Touchées de plein fouet par la crise du coronavirus, les compagnies aériennes multiplient les annonces qui prévoient d'importantes suppressions d'emplois, tout en réfléchissant à la manière de relancer l'activité.

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12 000 emplois : c'est ce que British Airways prévoit de supprimer, soit près d'un tiers des effectifs de la compagnie aérienne. 2 000 employés : c'est ce que la compagnie islandaise Icelandair prévoit de supprimer aussi de son côté. Elle perdrait près de la moitié de son staff. Ce sont des chiffres à l'image de la crise qui touche le secteur de l'aviation et du voyage : catastrophique.

Au sein de la compagnie Scandinavian Airlines, 40% des effectifs pourraient être supprimés. Dans le contexte actuel, et avec peu de visibilité sur l'avenir, comment l'entreprise compte-elle relancer son activité en toute sécurité ?

"De nouvelles règles pour séparer les passagers à la fois au sol et dans les airs viendront. Il y aura aussi des règles pour la procédure d'embarquement, de nettoyage de nos avions et ainsi de suite", explique le PDG de Scandinavian Airlines. "Le plus important, c'est de trouver une norme mondiale commune. Ce qui m'inquiète ce sont les règles différentes entre les pays. Cela rendrait presque impossible de faire marcher le transport aérien international."

Alors pour respecter la distanciation sociale, faudra-t-il laisser les sièges du milieu vides, dans chaque rangée, quitte à voler léger et à faire augmenter les prix des billets ?

"C'est impossible d'avoir un avion volant dans de bonnes conditions économiques avec autant de sièges supprimés. Donc, soit nous ne volons pas, soit nous augmentons le prix du billet de 50 à 100%, ce qui inverserait complètement la tendance que nous avons impulsée", explique Alexandre de Juniac, Directeur général de l'Association internationale du transport aérien. "Ce qui a été la force de notre industrie, c'est d'ouvrir le vol à de plus en plus de personnes et de ne plus être juste un service pour les privilégiés."

Tout dépendra aussi de l'intervention des pouvoirs publics. La compagnie aérienne EasyJet a décroché un prêt de 600 millions de livres auprès des pouvoirs publics tandis que Virgin Atlantic presse le gouvernement de la soutenir. 

En France, alors que l'activité d'Air France ne représente "plus que 2 à 3% du programme normal d'un mois d'avril", le gouvernement a promis à la compagnie 4 milliards de prêts bancaires garantis par l'Etat et 3 milliards de prêts directs.

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