60 millions de personnes pourraient basculer dans l'extrême pauvreté à cause de la pandémie

60 millions de personnes pourraient basculer dans l'extrême pauvreté à cause de la pandémie
Tous droits réservés Jae C. Hong/Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

C'est la crainte de la Banque mondiale qui évoque les conséquences de la pandémie et de la récession des économies avancées.

PUBLICITÉ

La pandémie de coronavirus et ses conséquences économiques pourraient faire basculer jusqu'à 60 millions de personnes dans l'extrême pauvreté. Cet avertissement, c'est celui de la Banque mondiale qui prévient : les progrès des trois dernières années dans la lutte contre la pauvreté pourraient être anéantis.

Vivre avec moins de 1,90 $ par personne et par jour. C'est ainsi que l'institution financière définit l'extrême pauvreté.

Son président, David Malpass, se félicite néanmoins des efforts déployés jusque là : 5,5 milliards de dollars d'aide d'urgence dont ont bénéficié 100 pays en voie de développement.

« Pour renouer avec la croissance, explique-t-il, nous devons apporter des réponses rapides et modulables qui permettront de faire face à l’urgence sanitaire, mais aussi de fournir un appui financier et d’autres ressources extensibles dans le but de protéger les plus démunis, préserver l’activité du secteur privé et renforcer le redressement et la résilience économique. »

Car la Banque mondiale prédit aussi une récession planétaire de 5 % cette année.

L'engagement sur 15 mois est d'accorder aux pays pauvres 160 milliards de dollars, sous la forme de dons ou de prêts à faibles taux d'intérêts, pour les aider sur le plan sanitaire, économique et social.

La suspension de la dette sur un an, décidée par le G20, bénéficie déjà à 14 pays et 23 autres en ont fait la demande. Mais les créanciers internationaux restent réticents.

La Banque mondiale établit en tout cas un lien direct entre les économies avancées et les pays en développement, très dépendants du commerce et du tourisme impulsés par les pays riches. Un facteur plus déterminant encore que la générosité des donateurs.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La pandémie accentue la crise du logement dans l’UE

La France et l’Allemagne proposent une nouvelle étape du projet européen

Chômage partiel : le bouclier européen validé