En Hongrie, ils changent de métier à cause de la crise du coronavirus

En Hongrie, ils changent de métier à cause de la crise du coronavirus
Tous droits réservés Nagy Mihály fotográfus
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Par Zoltan Siposhegyieuronews
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Après l'arrêt des spectacles, les deux plus grands cirques hongrois ont trouvé une solution : ouvrir un parc safari, où chacun peut se balader en voiture au milieu des girafes et les éléphants.

Ils sont des dizaines de milliers en Hongrie à avoir dû s'adapter pour survivre financièrement face à la crise du coronavirus. Parfois même jusqu'à changer de métier. Reportage de notre correspondant en Hongrie.

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Mihály Nagy est un photographe aguerri. Mais avec l'annulation de tous les mariages et événements, sa source de revenus a disparu. Alors pour subvenir à ses besoins, il est devenu livreur de plats à emporter. 

Non inclus dans la commande : un appareil photo, dont il fait usage pour capturer ces rencontres éphémères, qu'il diffuse ensuite sur les réseaux sociaux.

"La photographie peut être très fatigante lors d'un mariage, mais conduire son vélo pendant 8 à 9 heures et parcourir 100 kilomètres par jour est plus difficile encore", confie-t-il au micro d'euronews.

Pour cet organisateur de festival aussi, la crise du coronavirus a réduit son activité professionnelle habituelle à néant. Mais pour éviter des licenciements, il a opéré un virage à 180 degrés. Lui et son équipe ont lancé un service de livraison à domicile de fruits et légumes.

En un mois et demi, 1 000 commandes ont été réalisées. Sans compter 3 tonnes et demie de dons pour ceux qui sont dans le besoin. "Même si tout le monde savait que rien ne serait pareil et que nous devrions réduire les salaires, nous avons convenu qu'il était mieux de survivre ensemble", raconte Gergely Csanda.

D'autres sont allés encore plus loin. Avec l'arrêt des spectacles, les deux plus grands cirques hongrois ont trouvé une solution : ouvrir le premier parc safari en Hongrie, où chacun peut se balader en voiture au milieu des girafes et les éléphants.

"La créativité et la flexibilité sont donc apparues comme des compétences essentielles pour ceux qui avaient perdu leur emploi", expliqueZoltán Siposhegyi, correspondant d'euronews. "Des secteurs comme l'agriculture et la construction continuent néanmoins de travailler et ils ont constamment besoin de main d'oeuvre", conclut-il.

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