La Suède solidaire, mais sous conditions

Sweden
Sweden Tous droits réservés Euronews
Tous droits réservés Euronews
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La Suède, qui devrait voir son économie se contracter de 7 % cette année, fait partie des quatre « frugaux » qui comptent poser leurs conditions à la solidarité européenne post-coronavirus.

PUBLICITÉ

Elle a beau faire partie du club des bons élèves, l'économie suédoise n'est pas épargnée. D'après la ministre des Finances, elle devrait se contracter de 7 % cette année. Alors c'est avec méfiance que la Suède appréhende la mutualisation de la dette européenne voulue par les pays du sud et encouragée par Paris et Berlin.

« De notre point de vue, l'Union européenne a évidemment un rôle à jouer pour relancer l'économie européenne, assure Magdalena Andersson, mais le fonds de relance doit être réaliste, qu'il s'agisse de la taille et des délais, mais aussi des conditions selon lesquelles nous pouvons nous soutenir mutuellement. Nous allons soutenir les pays qui réclament ce mécanisme, et les avons déjà beaucoup soutenus. Nous sommes l'un des contributeurs nets au budget européen les plus importants. Alors, oui, nous allons continuer de soutenir ces pays et d'autres pays qui en ont besoin, mais nous pensons qu'il faut être réaliste sur la taille, les délais et les conditions. »

Une ligne défendue par le groupe dit des « quatre frugaux » : la Suède, le Danemark, les Pays-Bas et l'Autriche.

Alors que la Commission européenne doit présenter ce mercredi son plan de relance, ils se disent d'accord pour accorder aux partenaires en difficulté des prêts à taux favorables mais pas des subventions.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

En République Tchèque, pas de pause pour le secteur des services aux entreprises

Le cloud : stockage dématérialisé, mais impact environnemental bien réel

Les dépenses militaires européennes sont-elles suffisantes face à la menace russe ?