Air France : vers une suppression de plus de 7500 postes

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Tous droits réservés Francois Mori/AP
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Par Euronews avec AFP
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La compagnie et sa filiale régionale devaient présenter leurs plans sociaux. Au Portugal, la TAP est, elle, renationalisée.

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Plus de 7500 emplois supprimés d'ici 2022. C'est ce que prévoit Air France dans le sillage de la crise du Covid-19. Un plan qui devait être officialisé ce vendredi et fortement contesté par les syndicats. La direction dit vouloir éviter les licenciements secs et tabler sur les départs naturels et volontaires. Mais les coupes sont drastiques : 6500 postes sur 41 000 chez Air France, soit 16 % des effectifs.

La filiale régionale très impactée

Sa filiale régionale Hop ! sera encore plus impactée : 1022 postes sur 2400. C'est 40 % du personnel. Les syndicats dénoncent une « disparition programmée » du réseau court-courrier.

Au printemps, l'État français avait accordé un soutien financier de 7 milliards d'euros à Air France-KLM et avait demandé au groupe d'améliorer sa rentabilité.

Dans le transport aérien, pas une compagnie n'échappe aux conséquences du coronavirus. D'après l'IATA qui représente le secteur au niveau mondial, les pertes s'élèveront cette année à 75 milliards d'euros.

Au Portugal, la TAP renationalisée

Au Portugal, le gouvernement en vient même à renationaliser la TAP. Il a annoncé ce jeudi que sa part dans le capital de la compagnie, qui était jusque-là de 50 %, augmenterait de plus de 20 % pour sauver son fleuron de la banqueroute.

« L'État possédera désormais 72,5 % du capital de la TAP, assumant ainsi le contrôle de la compagnie, tandis que les 26,5 % restants resteront aux mains d'actionnaires privés, a expliqué le ministre des Finances, Joao Leao_. Ainsi, nous pouvons débloquer le prêt pour la TAP et éviter la faillite d'une entreprise essentielle pour notre pays. »_

La Commission européenne a récemment autorisé le gouvernement portugais à injecter 1,2 milliards d'euros dans la compagnie, à condition de réduire la voilure et les coûts.

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