Les ministres de l'Intérieur des deux pays ont signé une convention donnant naissance à cette cellule. Londres a par ailleurs annoncé un plan de plus de 700 millions de livres pour adapter ses frontières au Brexit.
Le Brexit était quelque peu sorti des radars en ces temps de pandémie, mais il est de retour au premier plan. Le nouveau ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et son homologue britannique Priti Patel se sont ainsi retrouvés à Calais pour signer une convention sur la coopération frontalière. Elle donne naissance à une cellule franco-britannique de renseignement : 6 policiers de chaque pays chargés de travailler en amont sur la lutte contre les passeurs de migrants.
Le gouvernement britannique a aussi dévoilé un plan de plus de 700 millions de livres pour adapter les frontières du pays à la sortie de l'union douanière européenne. De nouveaux postes de contrôle seront créés et du personnel recruté.
« Nous devons améliorer nos frontières pour faciliter le commerce, explique le ministre Michael Gove. Nous voulons aussi des frontières résistantes et sûres face au crime organisé et à d'autres menaces sécuritaires. C'est la raison pour laquelle nous renforçons les effectifs d'agents frontaliers. La technologie dans laquelle nous investissons aujourd'hui facilitera les choses à ceux qui font du commerce et nous permettra de tenir notre promesse d'une reprise du contrôle, ce pour quoi les gens ont voté. »
La période de transition se termine à la fin de l'année, et le Royaume-Uni assure qu'il sera fin prêt. Mais ce plan ne concerne pas l'Irlande du Nord, qui continuera de suivre certaines règles européennes notamment pour les biens agricoles et manufacturés. Le Royaume-Uni et l'Union européenne tentent toujours de trouver un accord sur leur future relation commerciale.