Dans un rapport de Human Rights Watch publié lundi, l’ONG dénonce les mauvais traitement réservés aux jeunes athlètes japonais.
Des enfants victimes de violences physiques, privés d’eau, harcelés, voire pour certains, victimes d’abus sexuels.
Dans un rapport de Human Rights Watch publié lundi, l’ONG dénonce les mauvais traitements réservés aux jeunes athlètes japonais.
L’enquête s’est basée sur des entretiens avec près de 800 sportifs de haut niveau, entraînés depuis l’enfance.
A un an des Jeux Olympiques de Tokyo, l’ONG appelle les autorités à éradiquer ce fléau.
"Ce que le Japon nous a annoncé il y a 7 ans était loin d'être à la hauteur des normes internationales et olympiques. Il n'y a pas eu de suivi complet des athlètes maltraités au Japon. En fait, personne ne prend la peine de comptabiliser le nombre de plaintes ou de cas de maltraitance dans le milieu sportif", commente Minky Worden, directrice des initiatives internationales de Human Rights Watch.
Pourtant, le problème n’est pas nouveau : en 2013, le Comité olympique japonais avait déjà promis de prendre des mesures pour lutter contre les abus sur les enfants.
Le Japon avait alors lancé un numéro d’appel d’urgence destiné aux victimes. Insuffisant, précisent les auteurs du rapport, qui souhaite une véritable autorité indépendante dans le pays pour suivre les différents cas rapportés.