Concurrence, politique : les colosses du numérique auditionnés par les élus américains

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Par Maxime Biosse DuplanAFP
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Les patrons de Facebook, Amazon, Google, et Apple se sont entendus dire qu'ils étaient trop puissants.

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Les géants de la tech mondiale sont sur les bancs d'une grande commission judiciaire américaine de la chambre des Représentants à Washington. Sur les bancs, ou plutôt à distance. C'est ainsi que les patrons de Facebook, Amazon, Google, et Apple se sont entendus dire qu'ils étaient trop puissants.

"Beaucoup des pratiques utilisées par ces entreprises ont des effets économiques néfastes. Ils découragent l'entreprenariat, détruisent des emplois, et dégradent la qualité. Pour résumer, ils ont trop de pouvoir", a déclaré en préambule David Cicilline, le président de cette commission parlementaire.

Question politique, après de nombreuses affaires de désinformation, fake news, propagande, c'est Facebook qui est en première ligne.

Mark Zuckerberg, une fois de plus, doit se défendre : "Nous construisons des plateformes pour partager des idées et des débats importants y prennent place. Je crois que cela conduit finalement à plus de progrès, mais cela signifie que nous nous trouvons souvent au milieu de désaccords profonds sur des questions sociales et des élections très importantes. Personnellement, je ne pense pas que les entreprises privées devraient prendre elles-mêmes autant de décisions sur ces questions. Et c'est pourquoi l'année dernière j'ai plaidé pour une nouvelle réglementation pour Internet."

La collecte et l'utilisation commerciale des données de milliards de personnes, c'est désormais l'une des missions d'un colosse comme Google. Mais avec respect de la personne, s'est défendu son patron, Sundar Pichai : "La concurrence établit des normes plus strictes en matière de confidentialité et de sécurité. J'ai toujours pensé que la confidentialité était un droit universel. Et Google s'est engagé à protéger vos informations, à les traiter de manière responsable, à vous donner le contrôle et nous soutenons depuis longtemps la création de lois fédérales exhaustives sur la confidentialité."

Les Gafa valent aujourd'hui près de 4 800 milliards de dollars en bourse. Plusieurs élus américains membres de cette commission judiciaire, qui enquête sur leurs abus de pouvoir, estiment que les quatre monstres du numériques vont sortir encore renforcés de la pandémie de coronavirus.

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