Virgin Galactic a dévoilé la cabine intérieure de son vaisseau de tourisme spatial. De quoi rêver...
La compagnie de tourisme spatial Virgin Galactic vient de présenter la cabine des futurs passagers de son vaisseau suborbital SpaceShipTwo : 12 hublots, 16 caméras, des sièges équipés d'appareil photo pour prendre des selfies avec la Terre derrière soi...
Les aspirants astronautes et les passionnés de l'espace du monde entier ont désormais la possibilité d'explorer la conception de cette cabine et de vivre une expérience de vol spatial grâce à une application mobile basée sur la réalité augmentée, qui a été lancée après l'événement présenté par le PDG du groupe Virgin, Richard Branson :
"C'est un grand moment, car bien que l'événement soit virtuel, cela signifie que le commencement de l'ouverture de l'espace à tous est bien réel. C'est une cabine qui a été spécialement conçue pour permettre à des milliers de personnes de réaliser leurs rêves de vol spatial en toute sécurité et de maximiser chaque aspect de ce fabuleux voyage."
Le vaisseau sera d'abord porté par un avion spécial et largué en altitude. Quelques secondes après, SpaceShipTwo, mi-avion mi-fusée, allumera son moteur pour une ascension supersonique. Puis, il le coupera, ce qui créera une sensation d'apesanteur pendant plusieurs minutes, le temps que l'appareil atteigne son apogée, à une altitude d'un peu plus de 80 km.
Il commencera ensuite sa redescente vers la Terre et planera jusqu'à son atterrissage, au Spaceport America construit par la compagnie dans le désert du Nouveau-Mexique.
Le vol devrait durer 90 minutes. Pour l'instant, 600 clients ont déboursé jusqu'à 250 000 dollars pour être du voyage... dans un avenir indéterminé.
Les dirigeants de Virgin Galactic ont assuré récemment que ce n'était plus qu'une question de mois. Plusieurs vols d'essai doivent encore avoir lieu, a dit un responsable mardi, avant que Richard Branson ne prenne place lui-même à bord.
Le développement du vaisseau spatial de Virgin Galactic a été retardé par un accident mortel en 2014, quand une fausse manipulation d'un des deux pilotes a provoqué la désintégration de l'appareil en vol.