Le vote a officiellement commencé au Bélarus, où le président Alexandre Loukachenko se bat pour sa réélection, après 26 ans au pouvoir.
Le vote a officiellement commencé au Bélarus, où le président Alexandre Loukachenko se bat pour sa réélection, après 26 ans au pouvoir.
Et pour la première fois, son maintien au pouvoir n'est pas sûr et certain. Depuis plusieurs semaines, un véritable mouvement populaire s'est levé en soutien à Svetlana Tikhanovskaïa, une prof d'anglais de formation de 37 ans, encore inconnue du public il y a quelques mois.
Le président autocrate ne l'accepte pas. Il accuse la Russie d'être derrière ces mouvements d'opposition et lors de son discours à la Nation, images d'actualité à l'appui, il a décrit son pays comme un rocher de sécurité, un des derniers endroits calmes au coeur de l'Eurasie et du chaos global...
Se démarquant nettement du grand frère russe, Loukachenko aujourd'hui veut s'afficher comme un non-aligné.
"Le Belarus n'est l'allié de personne contre personne. Nous avons une politique extérieure multi-latérale, constante, et stable", a t-il déclaré.
Cette année, les observateurs internationaux n'ont pas été invités à surveiller le scrutin présidentiel de dimanche, les autorités arguant de risques liés au coronavirus. **L'opposition appelle ses électeurs à porter des bracelets blancs lorsqu'ils iront voter. **