Covid-19 : éviter la propagation du virus et des fake news

Photo d'illustration, une volontaire teste le vaccin développé par la société Moderna, le 27 juillet 2020 à Binghamton, États-Unis
Photo d'illustration, une volontaire teste le vaccin développé par la société Moderna, le 27 juillet 2020 à Binghamton, États-Unis Tous droits réservés Hans Pennink/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Hans Pennink/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Par Trent MurrayEuronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

🇬🇧💉 | Près d'un tiers des Britanniques refuseraient ou ne seraient pas sûrs d'accepter le #vaccin contre le #COVID19 s'il leur était proposé.

PUBLICITÉ

Alors que la course au vaccin contre le Covid-19 bat son plein aux quatre coins du monde, les autorités sanitaires du Royaume-Uni souhaitent non seulement éviter la propagation du virus, mais aussi celle des fausses informations.

Une récente enquête de Yougov a révélé qu'un Britannique sur six refuserait de se faire vacciner contre le coronavirus. Un britannique sur six également déclare ne pas être sûr d'accepter un vaccin.

"Le meilleur indicateur pour savoir si une personne hésiterait ou non à se faire vacciner était de savoir si elle avait obtenu ses informations des réseaux sociaux ou des médias traditionnels" indique Imran Ahmed, PDG du Centre de lutte contre la haine numérique, organisme qui a commandé le sondage. "La désinformation circule sans relâche sur les plateformes de médias sociaux. Pire encore, nous avons constaté que les algorithmes favorisent le contenu qui divise" ajoute-t-il. 

Pour le personnel médical qui est en première ligne, la méfiance à l’égard des vaccins n’est pas un phénomène nouveau. "Je pense que cela a commencé en particulier autour du scandale du vaccin rougeole-oreillons-rubéole, qui a finalement été largement réfuté" estime Philippa Kaye, médecin généraliste à Londres. "Les gens sont naturellement inquiets de s'injecter quelque chose ou à leurs enfants" précise-t-elle, en ajoutant que l'essai le plus avancé, celui d'Oxford, utilise "une technologie que nous connaissons depuis un bon moment".

D'après la communauté scienifique, les fake news diffusées sur les réseaux sociaux sont de plus en plus subtiles, voire sophistiquées, ce qui pousse des patients, parfois très vulnérables, à tomber dans la désinformation.

"Ils prennent un brin de vérité, c'est pour cela que ce qu'ils disent semble vrai" indique Philippa Kaye. "Je conseille toujours de prendre des informations sur le site du système de santé britannique ou de demander à son médecin traitant pour être sûr d'obtenir des informations sûres pour faire ses choix".

En attendant la création potentielle d'un vaccin, l''Organisation mondiale de la santé préconise la distanciation physique, le port de masques et le lavage fréquent des mains, pour éviter de contracter ou transmettre le Covid-19.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un hôpital américain refuse une greffe de cœur à un patient non vacciné

Tests Covid-19 : la France n'atteint pas ses objectifs

La fausse annonce de la mort de Charles III