Au Liban, le Palais Sursock a été dévasté, "Il n'a fallu qu'une fraction de seconde"

Une statue brisée du XIXe siècle repose sur le sol du Palais Sursock, fortement endommagé après l'explosion dans le port de Beyrouth, au Liban.
Une statue brisée du XIXe siècle repose sur le sol du Palais Sursock, fortement endommagé après l'explosion dans le port de Beyrouth, au Liban. Tous droits réservés Felipe Dana/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews avec Agences
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Sommet de l’architecture patricienne beyrouthine du XIXe siècle, le Palais Sursock, joyau du Liban a été frappé de plein fouet par l'explosion.

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Les lustres du Palais Sursock ont conservé leur éclat mais ils vacillent, comme prêts à rejoindre la poussière, le marbre cassé et les décombres des plafonds et murs effondrés. Sommet de l’architecture patricienne beyrouthine du XIXe siècle, ce joyau du Liban a été frappé de plein fouet par l'explosion. Il a suffi d'un souffle pour que des années d'histoire partent en fumée.

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Le Palais Sursock à Beyrouth.euronews

"Ce qui m'a le plus choqué, c'est que la maison a assez bien survécu à la guerre civile - elle a été endommagée mais pas à ce point - et il n'a fallu qu'une fraction de secondes pour que tout ça soit détruit, une fraction de seconde pour réduire vingt ans de travaux de restauration à néant. C'est terrible", explique Roderick Sursock Cochrane, le propriétaire de Palais Sursock Palace.

Construit en 1860 en plein cœur du prestigieux quartier historique d’Achrafieh, le Palais Sursock surplombe le port de Beyrouth dévasté lui aussi. Sculptures, peintures, meubles de l'époque ottomane, il abritait une collection d’œuvres d'art constituées au fil des générations par la famille Sursock.

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Le Palais Sursock à Beyrouth, dévasté par l'explosion.euronews

Tout proche, tout aussi riche, le musée Sursock venait d'être rénové, Il a lui aussi subi de graves dommages.

Si les pertes matérielles sont considérables, le cœur de Roderick Sursock, mais aussi de nombreux Libanais, amateurs d'art ou non, est en miette. La restauration sera coûteuse, délicate et aussi très longue, autant que le deuil de ce Palais jusque là intrinsèquement lié à l'histoire et au patrimoine libanais

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