Athènes et Ankara sortent leurs flottes : les tensions gréco-turques au plus haut

Un hélicoptère atterit sur un navire de guerre de l'armée grecque en exercice dans la mer Méditerranée, le 25 août 2020
Un hélicoptère atterit sur un navire de guerre de l'armée grecque en exercice dans la mer Méditerranée, le 25 août 2020 Tous droits réservés Ministère de la défense grec via AP
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Par Euronews avec AFP
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Malgré les appels au dialogue et à la désescalade, Athènes et Ankara ont sorti leurs flottes et conduisent des exercices militaires en Méditerranée orientale.

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Les appels à la désescalade de l'Union européenne n'ont pas empêché Athènes et Ankara de lancer des manœuvres militaires en Méditerranée orientale alors que les tensions entre les deux pays sont au plus haut.

Par ailleurs, le Premier ministre grec annonce que son pays a l'intention d'étendre sa zone territoriale à 12 miles nautiques.

Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec : "C'est un droit que notre pays se réserve d'exercer à l'avenir dans d'autres zones maritimes, et qui a déjà été exercé par nos voisins en ce qui concerne la Convention sur le droit de la mer et l'application de la ligne médiane lorsque la distance entre les côtes est inférieure à 24 miles".

De son côté, Recep Tayyip Erdogan avertit que la Turquie ne compte faire "aucune concession" pour défendre ses intérêts gaziers en Méditerranée orientale : "Tout comme nous n'avons pas d'yeux sur le territoire, la souveraineté et les intérêts de qui que ce soit, nous ne ferons jamais de compromis sur ce qui nous appartient. Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est nécessaire en termes politiques, économiques et militaires. Nous invitons nos interlocuteurs à se ressaisir et à éviter les erreurs qui conduiraient à leur ruine".

Au lendemain de tentative de médiation du ministre allemand, des Affaires étrangères à Athènes et Ankara, la ministre allemande de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer a évoqué le dossier avec le chef de la diplomatie européenne Josep Borell.

L'un est l'autre paraissent ne pas réaliser que des micros les enregistrent alors que Josep Borell estime que les Turcs considèrent que les Grecs ne sont pas fiables.

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