Donald Trump fait le show devant la Maison Blanche et tacle encore une fois Joe Biden

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Par euronews avec AFP, APTN
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Scène inimaginable jusqu'ici, la clôture de la convention républicaine s'est déroulée devant la Maison Blanche. En vedette, Donald Trump qui a accepté sa nomination pour la présidentielle tout en déchaînant ses foudres sur son adversaire démocrate Joe Biden, "un homme faible".

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A moins de 70 jours de l'élection présidentielle, l'américain Donald Trump a formellement accepté la nomination du Parti républicain pour un second mandat. Scène inimaginable jusqu'ici, c'est devant un millier d'invités, sur les pelouses de la Maison blanche, un décor inédit pour la fin de la convention républicaine, qu'il s'est présenté comme un rempart face à Joe Biden, qui serait, je cite, "le fossoyeur de la grandeur de l'Amérique".

"Mes compatriotes, ce soir, avec un cœur plein de reconnaissance et un optimisme sans limite, j'accepte cette nomination pour la présidence des Etats-Unis".

"Le Parti républicain, le parti d'Abraham Lincoln, va de l'avant, uni, déterminé et prêt à accueillir des millions de démocrates, d'indépendants et tous ceux qui croient en la grandeur de l'Amérique et au cœur vertueux du peuple américain".

**Mais selon lui, l'élection du 3 novembre se jouera entre "le rêve américain" et un "programme socialiste de destruction du précieux destin" des Etats-Unis, programme que porte selon lui Joe Biden qu'il tente à tout prix de discréditer. **

Il a dénoncé la "faiblesse" de son adversaire, résumant son bilan à une série de "trahisons" et de "gaffes", et le présentant comme une marionnette de la "gauche radicale".

"Il a passé toute sa carrière du mauvais côté de l'histoire", a-t-il lancé en évoquant l'ancien vice-président de Barack Obama, élu pour la première fois au Sénat il y a près d'un demi-siècle.

"Personne ne sera en sécurité dans l'Amérique de Biden", a ajouté le milliardaire républicain dans un contexte de superposition de crises - sanitaire, économique, sociale - et de tensions raciales.

Il est vrai que l'avance du démocrate dans les sondages, comme Hillary Clinton en 2016, ne signifie pas grand chose. La bataille s'annonce dure. Et comme l'explique le politiste Maxime Chervaux, dans le journal français Le Monde, "le candidat démocrate va souffrir face à Donald Trump sur au moins trois sujets : la sécurité, l’immigration et la Chine."

En début de soirée, quelques centaines de manifestants "Black Lives Matter" s'étaient rassemblés devant la Maison Blanche pour exiger le départ de Donald Trump. 

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