Toujours pas de sortie de crise en vue au Bélarus, alors que la contestation entre dans sa quatrième semaine. Des dizaines de milliers de manifestants ont encore défilé dimanche à Minsk.
Toujours pas de sortie de crise en vue au Bélarus, alors que le mouvement de contestation entre dans sa quatrième semaine. Ce dimanche, ni les blindés, ni les renforts policiers n'ont dissuadé les manifestants de défiler dans les rues de Minsk. Ils étaient des dizaines de milliers à être venus contester une nouvelle fois le scrutin qui a permis de maintenir au pouvoir le chef de l'Etat Alexandre Loukachenko, qui entame son sixième mandat.
Multiplication des arrestations, citations à comparaître, ou peines de prison à l'encontre des opposants : le tour de vis des autorités bélarusses ne semble guère avoir de prise sur l'intensité du mouvement.
Ce lundi, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ont imposé leurs propres sanctions en interdisant l'entrée sur leur territoire d'une trentaine de hauts fonctionnaires bélarusses, dont Alexandre Loukachenko, qui a évoqué de son côté l'idée d'un référendum constitutionnel pour tenter d'apaiser la colère de la rue, sans en livrer les contours.