Alexeï Navalny empoisonné au Novitchok : l'UE et l'OTAN accentuent la pression sur Moscou

Alexeï Navalny empoisonné au Novitchok : l'UE et l'OTAN accentuent la pression sur Moscou
Tous droits réservés Dmitry Serebryakov/Dmitry Serebryakov
Tous droits réservés Dmitry Serebryakov/Dmitry Serebryakov
Par euronews avec AFP, AP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les Européens et l'OTAN demandent des réponses au Kremlin qui réfute l'empoisonnement au Novitchok de la bête noire de Poutine, Alexeï Navalny, hospitalisé à Berlin.

PUBLICITÉ

L'UE et l'OTAN ont décidé de mettre plus de pression sur la Russie concernant l'empoisonnement présumé d'Alexeï Navalny, la bête noire du Kremlin.

Dans un communiqué de presse, Bruxelles parle de nouvelle "tentative d'assassinat" après avoir évoqué celles de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille empoisonné en mars 2018 en Angleterre par le même agent neurotoxique Novitchok.

"L'utilisation d'armes chimiques est totalement inacceptable en toutes circonstances, et constitue une violation grave du droit international et des normes internationales en matière de droits de l'homme". 

Bruxelles évoque également des sanctions. Mais, pour les Européens, l'enquête doit d'abord avoir lieu.

L'OTAN discute ce vendredi du cas de Navalny, dans une réunion de dernière minute convoquée par Jens Stoltenberg.

Les alliés d'Alexeï Navalny à la Fondation anti-corruption (FBK) exigent une enquête transparente sur l'empoisonnement.

Ivan Zhdanov, son directeur, explique que "l'État russe va se lancer dans les hypothèses les plus folles et les plus absurdes des faits. C'est leur façon de travailler. Nous allons commencer par parler de provocation de l'Occident, d'ingérence de forces extérieures. Ils vont en inventer beaucoup d'autres. C'est leur façon de travailler : semer le chaos et répandre la confusion".

La Maison Blanche, de son côté, qualifie l'empoisonnement de "répréhensible" et refuse de blâmer directement la Russie.

Cependant le candidat démocrate à la Maison blanche, Joe Biden, a pointé directement du doigt Vladimir Poutine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Navalny : le Parlement européen réclame des sanctions contre Moscou

L'état de santé de Navalny s'améliore, selon ses médecins

Novitchok : nouvelles accusations, nouveau démenti russe