Charlie Hebdo : les témoignages terribles des survivants

Dessin de presse représentant Corinne Rey, dit "Coco", lors de sa prise de parole au tribunal de Paris, le 8 septembre 2020
Dessin de presse représentant Corinne Rey, dit "Coco", lors de sa prise de parole au tribunal de Paris, le 8 septembre 2020 Tous droits réservés BENOIT PEYRUCQ/AFP
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Par Maxime Biosse Duplan
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Dramatique, déchirant, voici comment le cinquième jour du procès Charlie Hebdo a été décrit par les personnes présentes. L'audience de ce mardi a été consacrée aux témoignages des survivants.

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Dramatique, déchirant, voici comment le cinquième jour du procès Charlie Hebdo a été décrit par les personnes présentes. L'audience de ce mardi a été consacrée aux témoignages des survivants.

La veuve de Frédéric Boisseau, agent d'entretien ce jour-là à Charlie Hebdo et première victime des frères Kouachi, a raconté l'attente interminable avant d'avoir la nouvelle de la mort de son mari.

La dessinatrice Coco a décrit les moments de tension et de peur extrême quand les terroristes l'ont forcée, sous la menace d'une kalachnikov, à ouvrir le porte du journal. En sanglots, elle raconte qu'elle s'est mise à genoux, les mains sur la tête pensant qu'elle allait être exécutée...

Marie-Laure Barré, son avocate : "Son témoignage était extrêmement bouleversant. Elle a réussi à mettre des mots sur l'indicible et probablement, comme elle l'a expliqué, cela fait plusieurs années qu'elle n'a pas pu parler et qu'aujourd'hui, c'était la première fois où elle a pu s'exprimer et raconter ce qu'elle avait vécu."

Virginie Chapel, elle travaillait dans le même bâtiment que Charlie Hebdo. Face aux assaillants, elle aussi a vécu des moments d'horreur : "J'ai vu Chérif Kouachi devant moi, qui s'énervait, qui me demandait où était Charlie... On lui a dit que ce n'était pas là, il s'est énervé et il a tiré. On est tous allés sous nos bureaux. J'ai envoyé des textos à mon fils et mon mari, je pensais qu'on allait mourir. Donc après on a entendu des coups de feu, espacés, et c'était terrible parce qu'on aurait pu les compter".

Les témoignages devaient se poursuivre ce mercredi matin au tribunal, avec celui de Riss notamment, l'un des rares survivants du carnage, désormais directeur de la publication de Charlie Hebdo.

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