Selon Airbus, les départs volontaires ne suffiront probablement pas

Selon Airbus, les départs volontaires ne suffiront probablement pas
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Par Euronews avec AFP
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Selon le directeur exécutif d'Airbus, les départs volontaires ne suffiront probablement pas à faire face à la crise.

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Il est "peu probable que les départs volontaires suffiront" pour atteindre 15 000 suppressions de postes, dont 5 000 en France, afin d'adapter Airbus à la crise du secteur aéronautique, a estimé son directeur exécutif Guillaume Faury.

"La reprise du trafic aérien pendant l'été n'a pas été à la hauteur des attentes du secteur aéronautique. Nous devons donc nous préparer à une crise probablement plus profonde et plus longue que ne le laissaient supposer les précédents scénarios", prévient le patron de l'avionneur dans une lettre aux salariés dévoilée lundi par La Tribune et que l'AFP s'est procurée.

"L'équipe de direction travaille en concertation avec les partenaires sociaux sur les modalités de notre plan d'adaptation", écrit-il. Un dernier round de discussions doit se tenir les 22 et 23 septembre.

"Mais je veux être transparent avec vous ici: il me semble peu probable que les départs volontaires suffiront", met-il en garde, tout en disant vouloir "minimiser autant que possible l'impact humain de cette adaptation".

Depuis l'annonce du plan de restructuration fin juin, Airbus a toujours indiqué qu'il n'excluait pas des départs contraints tout en disant "tout faire pour les empêcher".

La ligne rouge syndicale en France comme en Allemagne, principaux pays d'implantation de l'avionneur, est le "zéro licenciement sec".

L'avionneur a réduit ses cadences de production d'avions commerciaux de près de 40% pour faire face à la situation issue de la crise du transport aérien provoquée par la pandémie de Covid-19.

Airbus compte sur des départs en retraite anticipés, des départs volontaires mais aussi sur la conclusion avec les syndicats d'accords de modération salariale pour limiter les licenciements.

Sur les 5 000 postes à supprimer en France, Guillaume Faury espère préserver "jusqu'à 1 000 emplois" en France grâce au dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) et 500 autres grâce aux aides pour "développer des projets de R&D".

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