Attaque au hachoir à Paris : encore 6 suspects en garde à vue après les perquisitions du week-end

Traces de sang dans la rue Nicolas Appert après l'attaque au hachoir du 25 septembre 2020
Traces de sang dans la rue Nicolas Appert après l'attaque au hachoir du 25 septembre 2020 Tous droits réservés AP/David Cohen
Par euronews avec AFP, AP
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Le point sur l'enquête antiterroriste 72 h après l'attaque au hachoir à Paris qui visait Charlie Hebdo. Les caricatures du prophète Mahomet étaient bien le moteur du principal suspect Hassan A.

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72 heures après l'attaque au hachoir à Paris, six personnes étaient encore en garde à vue et une vidéo du principal suspect était encore à l'étude. Deux perquisitions ont été menées ce week-end dans la région parisienne. Tout ceci a conduit à la prolongation de 48 h de la garde-à-vue d'Hassan A., 18 ans.

Sont aussi encore placés en garde-à-vue, ses trois anciens colocataires de l'appartement de Pantin, son petit frère et une connaissance.

Arrêté vendredi peu après son attaque, place de la Bastille, à Paris, Hassan A. pensait que Charlie Hebdo se trouvait toujours dans les locaux du XIe arrondissement. En plein procès de l'attentat meurtrier de janvier 2015, le jeune homme "assume ses actes".

L'enquête antiterroriste s'est centrée sur la personnalité d'Hassan A., venu d'une ville agricole du Pendjab au Pakistan, il y a trois ans.

Dans sa vidéo de 2 minutes qui a circulé sur les réseaux sociaux dans le weekend, il explique son geste par "les caricatures du prophète Mahomet qui ont été faites". L'homme s'y présente comme "Zaheer Hassan Mehmood" et revendique son geste alors encore à venir. Sans faire allégeance à une quelconque organisation, il revendique avoir pour "guide" le mollah Ilyas Qadri, chef de file de Dawat-e-Islami, un groupe religieux apolitique et non-violent d'inspiration soufie, basé au Pakistan.

Le gouvernement rappelle la menace terroriste

Lors d'un déplacement à la synagogue de Boulogne-Billancourt pour la fête juive de Yom Kippour, ce dimanche, le ministre de français de l'Intérieur Gérald Darmanin a voulu rappeler la réalité de la menace terroriste à la population française :

"Je constate surtout qu'il y a eu 32 attentats déjoués, c'est-à-dire à peu près un par mois, depuis trois ans."

Dans cette enquête-ci, cinq gardes à vue ont déjà été levées, notamment celle de "Youssef", Algérien de 33 ans, qui s'était lancé à la poursuite de l'attaquant et a été totalement mis hors de cause.

Vendredi, en fin de matinée, Hassan A. s'est est pris à un homme et une femme, salariés de l'agence de presse Premières Lignes en pause cigarette, devant leur immeuble rue Nicolas Appert. Ils ont été grièvement blessés, mais leurs vies ne sont plus en danger.

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