Haut-Karabakh : réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

La réunion doit se tenir à huis clos mardi 29 septembre 2020 vers 23 heures heure de Paris
La réunion doit se tenir à huis clos mardi 29 septembre 2020 vers 23 heures heure de Paris Tous droits réservés Photo : Mary Altaffer (Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved)
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Par Euronews avec AFP
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Une réunion d'urgence à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Haut-Karabakh, secoué depuis ce week-end par des violences meurtrières, se tiendra mardi à la demande de pays européens, a appris l'AFP lundi de sources diplomatiques.

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Une réunion d'urgence à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Haut-Karabakh, secoué depuis ce week-end par des violences meurtrières, se tiendra mardi à la demande de pays européens, a appris l'AFP lundi de sources diplomatiques.

La réunion se tiendra vers 23 heures (heure de Paris). Elle a été demandée par la Belgique à la suite d'une initiative de l'Allemagne et de la France, selon les mêmes sources. Dès dimanche, l'Estonie, membre non permanent du Conseil, avait souligné la nécessité de réunir le Conseil sur la crise. Le Royaume-Uni s'est joint à la demande européenne.

Selon des diplomates, une déclaration pourrait être publiée à l'issue de la réunion, soit par le Conseil de sécurité, soit par les membres européens de l'instance si un consensus n'est pas trouvé avec les autres partenaires.

Survenue en pleine Assemblée générale de l'ONU, la flambée de violences meurtrières dans la région séparatiste du Haut-Karabakh, soutenue par Erevan, fait craindre une guerre d'envergure entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie dans le Caucase du Sud, où Ankara et Moscou sont en concurrence.

Des combats toujours plus meurtriers faisaient rage lundi entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a nourri les craintes d'une escalade avec un discours combatif en soutien à Bakou.

Depuis dimanche les forces de l'enclave séparatiste, soutenue politiquement, militairement et économiquement par l'Arménie, et celles de l'Azerbaïdjan s'affrontent dans les combats les plus meurtriers depuis 2016.

Le bilan, incomplet, s'établissait lundi soir à au moins 95 morts, dont onze civils : neuf en Azerbaïdjan et deux côté arménien.

L'Azerbaïdjan, pays turcophone à majorité chiite, réclame le retour sous son contrôle du Haut-Karabakh, province montagneuse peuplée majoritairement d'Arméniens, chrétiens, dont la sécession en 1991 n'a pas été reconnue par la communauté internationale.

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