Coronavirus en France : Jean Castex veut plus de vigilance face à "une deuxième vague forte"

Le Premier ministre français, Jean Castex, quittant l'Elysée le 7 octobre 2020
Le Premier ministre français, Jean Castex, quittant l'Elysée le 7 octobre 2020 Tous droits réservés LUDOVIC MARIN/AFP or licensors
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Le gouvernement appelle les Français à plus de vigilance face au covid-19, faute de quoi les hôpitaux seront saturés. Il veut éviter un reconfinement. Le président prendra la parole mercredi après un conseil de défense sanitaire.

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Elle était annoncée pour l'automne, redoutée, la voilà, la deuxième vague, selon Jean Castex. Le gouvernement appelle les Français à plus de vigilance face au Covid-19, faute de quoi les hôpitaux seront saturés. Le président Emmanuel Macron doit prendre la parole mercredi après un conseil de défense sanitaire. Reste à savoir si des restrictions supplémentaires seront prises.

"La réalité de la deuxième vague est là", a déclaré Jean Castex sur Franceinfo. "J'appelle de façon extrêmement claire à ce que nous nous mobilisions tous et toutes face à cette deuxième vague. Le reconfinement général doit être par tous les moyens évité, c'est possible si nous nous y mettons tous. "

Le gouvernement n'exclut pas, par contre, des confinements locaux. Le Premier ministre a en effet également déclaré ce matin que "rien ne doit être exclu quand on voit la situation dans nos hôpitaux". 8 252 personnes, dont 1 492 en réanimation, sont actuellement hospitalisées avec un diagnostic Covid-19.

La hausse des contaminations se poursuit également, avec un nouveau record de 26 896 nouveaux cas ce samedi. Mais cette hausse s'explique par la multiplication des tests.

En outre, les villes de Toulouse et Montpellier passeront mardi en zone d'alerte maximale, rejoignant Paris, Aix-Marseille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Lille.

La deuxième vague de Covid-19, très sérieuse, est pourtant moins inquiétante : un malade infecte 1,2 personne en moyenne, contre trois au printemps. Les décès sont aussi moins nombreux. Ce lundi, 96 personnes sont mortes du covid-19, contre plus de 600 par jour en avril dernier.

Les autorités veulent à tout prix éviter une saturation des hôpitaux, certains médecins craignent qu'ils ne soient débordés cette fois pendant plusieurs mois, avec à la clé le risque d'un personnel épuisé. Selon un sondage, 40% des infirmiers souhaitent changer de métier.

Le gouvernement appelle à limiter les rassemblements familiaux, notamment en vue des vacances de la Toussaint. Et cette distanciation sociale si difficile pour certains pourrait durer jusqu'à la mise en service d'un vaccin, au deuxième semestre 2021, au mieux, estiment les experts.

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