Les peuples indigènes dénoncent la violence dont ils sont victimes, de la part des groupes armés et des trafiquants de drogue.
En Colombie, des milliers d'indigènes ont manifesté ce lundi dans les rues de la capitale Bogota.
Ces Amérindiens sont venus essentiellement du Cauca, une des régions les plus affectées par la violence et le trafic de drogue. Et c'est justement ce qu'ils sont venus dénoncer sous les fenêtres du Parlement, place Bolivar.
Le président Ivan Duque n'a pas souhaité les recevoir, au prétexte que ce genre de rassemblement est dangereux en pleine pandémie de coronavirus. Alors symboliquement, les manifestants ont organisé son procès, l'accusant de nier les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Depuis des décennies, les peuples indigènes mènent une lutte pour réclamer la restitution de leurs terres et la défense de leur culture.
Dans la région du Cauca, ces revendications se heurtent aux intérêts de groupes armés et de cartels de la drogue.