"Cette action d'opportunité porte un coup significatif à un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, une katiba d'Ansarul Islam (...), près de la frontière avec le Burkina Faso", a déclaré lundi la ministre française des Armées, Florence Parly.
Une opération d'envergure vient de se dérouler au Mali contre le terrorisme. Comme l'a révélé lundi la ministre française des Armées, Florence Parly, qui a rencontré à Bamako les autorités de transition maliennes, plus de 50 djihadistes ont été tués le 30 octobre, lors d'une opération conduite par la force Barkhane près de la frontière Burkinabée.
Quatre djihadistes ont aussi été fait prisonniers et du matériel et de l'armement ont été confisqués. "Cette action, qui est une action d'opportunité, porte un coup significatif à un groupe terroriste afilié à Al Kaida, une katiba (unité combattante, ndlr) d'Ansarul Islam, près de la frontière avec le Burkina Faso", a détaillé la ministre.Selon elle, l'armée française a repéré une importante colonne de combattants à moto, qui se sont "ensuite groupées et dissimulées sous les arbres. Barkhane a immédiatement déclenché l'opération".
Cette action s'inscrit dans le cadre d'une campagne menée par l'opération Barkhane depuis le début du mois d'octobre dans la zone dite "des trois frontières", entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Composée de 5100 hommes, la force Barkhane opère depuis 2014. Son objectif est de permettre aux forces armées du Sahel de faire face à la menace djihadiste.
Dans un point-presse téléphonique, le porte-parole de l'état-major, Frédéric Barbry, a évoqué une autre opération, visant cette fois le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) depuis un mois et qui mobilise 3 000 soldats. Un bilan de cette opération sera présenté dans les jours à venir.