Joe Biden prépare la transition, Donald Trump ne reconnaît toujours pas sa défaite

Joe Biden, le président-élu américain lors de son discours de victoire le 7 novembre 2020
Joe Biden, le président-élu américain lors de son discours de victoire le 7 novembre 2020 Tous droits réservés Andrew Harnik/AP Photo
Par Euronews avec AFP
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Le démocrate s'est plongé ce dimanche dans les préparatifs de son accession à la Maison Blanche avec deux priorités affichées : la réconciliation d'une Amérique divisée et la lutte contre la pandémie de Covid-19, qui frappe très durement les Etats-Unis.

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Pour son premier jour en tant que président élu des Etats-Unis, Joe Biden n'a pas dérogé à son habitude : il s'est rendu, comme il le fait régulièrement, à la messe dans sa ville de Wilmington dans le Delaware, et sur la tombe de sa femme et de sa fille, décédées en 1972, dans un accident de voiture. Un événement qui a fait de lui un exemple de résilience. Et il en faudra aux Américains pour avancer après quatre ans de mandat trumpiste et la crise du Covid-19...

Après cette messe et les salutations discrète des habitués, le démocrate s'est plongé dans les préparatifs de son accession à la Maison Blanche avec deux priorités affichées pour la transition : la réconciliation d'une Amérique divisée et la lutte contre la pandémie qui frappe très durement les Etats-Unis. Au total, plus de 237 000 personnes sont mortes du coronavirus dans le pays, dont plus de 1 000 ces dernières 24h.

"Notre première mission, c'est de maîtriser la pandémie, avait déclaré Joe Biden samedi, lors de son premier discours en tant que président élu. Lundi, je nommerai un groupe de scientifiques et d'experts de premier plan comme conseillers de transition pour examiner le plan Covid Biden-Harris et aider à le convertir en un plan réel qui débutera le 20 janvier 2021".

Plusieurs pistes ont déjà été annoncées, comme une campagne nationale de dépistage, le port obligatoire du masque dans les bâtiments fédéraux ou la gratuité d'un futur vaccin.

"You're fired"

A Washington, de nombreuses personnes étaient toujours réunies ce dimanche devant la Maison Blanche, pour intimer à Donald Trump l'ordre de partir. "You're Fired" (tu es viré) pouvait-on lire sur certaines pancartes.

Malgré les célébrations du camp démocrate dans de nombreuses villes américaines samedi, le président sortant refuse toujours de reconnaître sa défaite et affirme, sans élément concret à l'appui, que l'élection est entachée d'irrégularités.

Dans une série de tweets rageurs ce dimanche, il s'en est une nouvelle fois pris au camp démocrate, les accusant - toujours sans preuve - d'avoir volé l'élection : "Nous pensons que ces gens sont des voleurs. Les machines des grandes villes sont corrompues [...] Le meilleur sondeur de Grande-Bretagne a écrit ce matin que c'était clairement une élection volée, qu'il est impossible d'imaginer que Biden ait dépassé Obama dans certains de ces États."

Ses équipes juridiques ont déjà lancé plusieurs recours en justice pour obtenir un nouveau décompte des voix dans plusieurs Etats décisifs, notamment la Pennsylvanie, qui a donné la victoire à Joe Biden avec ses 20 Grands électeurs.

Partout dans le pays, les supporters de Donald Trump veulent encore y croire. Mais si beaucoup d'élus républicains soutiennent toujours leur candidat, ils sont de plus en plus nombreux à prendre leurs distances. Ce dimanche, c'est l'ancien président George W. Bush qui a téléphoné à Joe Biden pour le féliciter de sa victoire dans une élection "fondamentalement honnête", au résultat "clair".

Sauf retournement de situation, Donald Trump cédera sa place le 20 janvier prochain à Joe Biden , qui deviendra ainsi le 46e président des Etats Unis.

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