Brexit : l'inquiétude face à la possibilité d'un "no deal"

Boris Johnson et Ursula Von der Leyen à Bruxelles
Boris Johnson et Ursula Von der Leyen à Bruxelles Tous droits réservés AFP
Par Laurence Alexandrowicz
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Un "no deal", c'est à dire pas d'accord entre Londres et les 27, c'est ce qui se profile après des négociations sur l'accord commercial toujours dans l'impasse.

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 Un "no deal", c'est à dire pas d'accord entre Londres et les 27, c'est ce qui se profile après des négociations toujours dans l'impasse. L'Union européenne et la Grande-Bretagne n'arrivent pas à s'entendre sur leur future relation commerciale. Londres veut plus d'efforts de l'UE notamment sur les questions de l'accès aux zones de pêche, ou celle de la concurrence et des droits de douanes .

** "Nous avons clairement indiqué à plusieurs reprises à nos partenaires britanniques**, a déclaré Ursula Von der Leyen,  que le principe de la concurrence loyale est une condition préalable à un accès privilégié au marché de l'UE. Mais cela ne veut pas dire que nous exigerions du Royaume-Uni qu'il nous suive chaque fois que nous décidons d'élever notre niveau d'ambition. Par exemple, dans le domaine de l'environnement, ils resteraient libres. Souverains, si ils souhaitent décider de ce qu'ils veulent faire. Nous adapterions simplement les conditions d'accès à notre marché, en fonction de la décision du Royaume-Uni et cela s'appliquerait inversement".

 Les deux parties se donnent jusqu'à dimanche pour décider de l'avenir des négociations. Boris Johnson a aussi ordonné à ses ministres de se préparer à un "no deal", au moment où l'UE a présenté ses mesures d'urgence pour un tel scénario.

"Le "no deal", c'est l'état d'esprit qui prévaut en ce moment, remarque Michael Martin, le Premier ministre irlandais. Mais cela dit, des commentaires similaires ont été faits il y a bien plus d'un an concernant le traité de retrait et le protocole . Reste donc à voir. Les négociations sont toujours en cours et je pense que les implications sont très sérieuses pour toutes les parties concernées en cas de "no deal"."

 La situation est chaotique à Douvres et Calais, où les ports sont congestionnés par un afflux exceptionnel de camions. En prévision du départ du Royaume-Uni du marché unique et de l'union douanière le 31 décembre, le pays stocke des marchandises, certaines sont déjà en rupture.

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