Les jeunes otages libérés au Nigeria, les autorités nient avoir versé une rançon

Chaussures laissées par les élèves kidnappés à Kankara, le 16 décembre 2020
Chaussures laissées par les élèves kidnappés à Kankara, le 16 décembre 2020 Tous droits réservés Sunday Alamba/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Sunday Alamba/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews avec AFP, AP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Des centaines de mineurs avaient été enlevés vendredi dernier par des hommes armés, surnommés "bandits" dans cette région du Nigeria. Un rapt par la suite revendiqué par Boko Haram.

PUBLICITÉ

Leur rapt avait été revendiqué par le groupe terroriste djihadiste Boko Haram. Ils sont 344 à avoir été relâchés jeudi soir par leurs ravisseurs dans le nord-ouest du Nigeria. Ces jeunes lycéens et collégiens avaient été enlevés il y a moins d'une semaine par des gans criminels dans leur établissement scolaire à Kankara, dans l'état de Katsina. Les élèves libérés ont été regroupés par les forces de sécurité et vont être soignés avant d'être rendus à leurs familles.

Le gouverneur de la région de Katsina, Aminu Bello Masari a salué les forces de sécurité pour avoir préserver la vie de ces jeunes en n'attaquant pas la position des ravisseurs et en permettant des négociations avec les gangs et Boko Haram, négociations qui ont permis la libération de 344 otages, sains et saufs.

Plusieurs sources affirment qu'une rançon a été versée. Mais le gouverneur de Katsina a nié.

Les autorités ont promis de renforcer la sécurité dans les écoles, fermées dans plusieurs Etats du nord du pays depuis mercredi à cause de ces violences. D'autres adolescents seraient toujours aux mains des ravisseurs menés notamment par le chef de gang Awwalun Daudawa qui commettent des enlèvements contre rançon et des vols de bétail.

Ce rapt a ravivé le souvenir de l'enlèvement de plus de 200 jeunes filles par Boko Haram à Chibok en 2014. C'était un camouflet pour le président nigérian Muhammadu Buhari, originaire de l'Etat de Katsina où il célébrait jeudi ses 78 ans.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Israël : des proches d'otages entament une marche de quatre jours jusqu'à Jérusalem

Le jeune Britannique retrouvé en France rapatrié "rapidement", selon le procureur

France : arrêt des battues, 48 heures après la disparition du petit Emile, introuvable