La police française n'a plus le droit d'utiliser des drones lors des manifestations

La police s'entraîne à l'usage des drones
La police s'entraîne à l'usage des drones Tous droits réservés AFP
Par Laurence Alexandrowicz
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction de France, interdit pour la deuxième fois à la police d'utiliser des drones lors des manifestations.

PUBLICITÉ

En France, les drones de la police devront rester au sol. Pour la seconde fois le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative du pays, interdit l'utilisation de ces petits espions volants pour surveiller les rassemblements sur la voie publique. En mai dernier déjà, le Conseil d'État avait déjà suspendu l'usage des drones, destinés à faire respecter à Paris les mesures sanitaires dans le cadre du déconfinement.

Pour tenter de contourner l'interdiction décidée en mai par le Conseil d'État, la préfecture de police avait alors doté ses appareils de dispositifs de floutage par intelligence artificielle afin de rendre impossible l'identification des personnes filmées.

Si cette décision du Conseil d'Etat réjouit les associations de défense des libertés, elle porte un coup aussi à la proposition de loi Sécurité globale. Dans cette dernière, il était envisagé que les drones soient utilisés lors de manifestations "lorsque les circonstances font craindre des troubles graves à l'ordre public".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Après l’attentat à Moscou, la peur d’une résurgence du terrorisme dans les pays européens

45 000 volontaires vont être formés à l'approche des Jeux Olympiques de Paris

Harcèlement de rue : une application qui indique les "lieux sûrs" aux victimes