Au lendemain de l'accord commercial, les ambassadeurs des Etats-membres auprès de l'UE se sont retrouvés à Bruxelles. Objectif : travailler à la mise en oeuvre du texte et à sa ratification par les Parlements nationaux.
Quand les négociations sont finies, on travaille encore. Le comité des représentants permanents des gouvernements des Etats membres de l'Union s'est retrouvé à Bruxelles. Une réunion qui s'est tenue au Conseil européen au lendemain de l'accord commercial post-Brexit.
Objectif : évaluer la façon dont l'accord de 2000 pages va affecter les relations entre les deux parties. Les différents gouvernements européens laissent entendre que la ratification par les Parlements nationaux ne devrait pas poser problème. Une étape indispensable pour sa mise en oeuvre. Le Parlement britannique devrait également l'approuver dans les jours qui viennent.
De nombreux gouvernements dans le monde entier se réjouissent comme celui du Japon.
"Nous saluons le fait que des droits de douane entre l'UE et le Royaume-Uni aient été évités, ce qui aurait eu un impact grave sur les entreprises japonaises" a déclaré Katsunobu Kato, secrétaire général du cabinet du Japon.
Nissan, dont l'usine de Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, emploie 7000 personnes, avait déjà prévenu : toute sortie du Royaume-Uni de l'Union sans accord aurait pu menacer la survie de son unité de production.