Qu'il s'agisse de plonger dans les eaux du Tibre à Rome ou de s'immerger dans la mer du Nord aux Pays-Bas, il y a toujours des volontaires.
C'est une tradition destinée à ceux qui n'ont ni froid au yeux ni la nature frileuse. Plonger depuis un pont de Rome dans les eaux de Tibre 15 mètres plus bas : ce 1er janvier, ils sont quatre à avoir relevé le défi, malgré le froid et le confinement, sous l’œil sévère et vigilant des pompiers.
« C'est une belle tradition et les traditions comme celle-ci doivent aussi être respectées, assure Maurizio Palmulli, 33 plongeons à son actif. Pour respecter les règles sanitaires et éviter les rassemblements, nous avons déplacé de deux heures les plongeons. Donc, bonne année à Rome, à l'Italie et au monde entier ! »
Au Portugal, sur une plage près de Lisbonne, plusieurs dizaines de nageurs enthousiastes ont sacrifié à la tradition.
« Nous entrons dans la nouvelle année en laissant derrière nous tous les virus qui existent, claironne Mercedes. C'est le bonus pour cette année, une bonne manière de ne pas tomber malade ! »
Aux Pays-Bas, malgré l'annulation officielle de l’événement, c'est par centaines que les nageurs zélés se sont engouffrés dans les eaux frisquettes de la mer du Nord près de La Haye.
L'alternative, c'était le « home plunge ». Une boîte de conserve d'eau de mer à renverser sur soi ou sur le voisin devant son palier ou au balcon, histoire de s'assurer son heure de gloire sur les réseaux sociaux.