Fin de la rave-party de Lieuron : les organisateurs recherchés

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Par euronews avec AFP
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La fête illégale aura duré 36 heures et rassemblé 2500 personnes dans une petite commune de Bretagne. Les forces de l'ordre ont effectué plus de 1200 verbalisations.

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La fête est finie. Une intervention massive des forces de l'ordre a mis un terme tôt ce samedi à la rave-party sauvage organisée à Lieuron, petite commune de l'ouest de la France. 2500 personnes y ont participé venues des quatre coins du pays et même de l'étranger. 

Non respect du couvre-feu, non port du masque, participation illicite à un rassemblement, usage de stupéfiants : les motifs pour verbaliser ne manquaient pas. Cinq personnes ont en outre été interpellées. En revanche, les organisateurs de l'événement sont toujours activement recherchés.

"La rave-party de Lieuron est terminée. Elle aura duré 36 heures. C'était une manifestation illégale qui avait été interdite par mes soins, qui nous a beaucoup mobilisés. Nous sommes bien au-delà, à cette heure, et les choses vont évoluer encore dans les heures qui viennent, au-delà des 1 200 verbalisations" a précisé le préfet de Bretagne, Emmanuel Berthier.

Le son de la techno qui retentissait depuis jeudi soir dans deux hangars transformés en boîte de nuit s'est tu ce samedi à l'aube. Les forces de l'ordre ont contrôlé les derniers teufeurs dans le calme.

Les autorités de santé ont appelé les participants à s'isoler et à se faire tester. Jeudi soir, les gendarmes avaient tenté en vain "d'empêcher cet événement. Ils ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs", avait expliqué la préfecture d'Ille-et-Vilaine vendredi. Lors de ces affrontements "un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères", selon cette même source.

Faute de pouvoir empêcher la tenue de cette fête sauvage, la préfecture avait déployé les gendarmes aux abords du site. Des secouristes étaient venus sur place pour distribuer gel et masques "afin de limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement" interdit par arrêté préfectoral.

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